“Ce sont de beaux projets d’agriculture urbaine, il faudrait que plus de villes s’en inspirent”, témoigne Sarah, anciennement consultante et en reconversion pour devenir maraîchère. Ce matin de janvier, ils sont cinq à installer ces structures entre deux averses. Mais le sourire reste de mise.
Stéphanie, ancienne infirmière, confirme : “Ces projets ont beaucoup de sens et même si ce sont des conditions difficiles, on est motivés.”
Les potagers de Savigny sont donc des lieux parfaits pour une reconversion dans les métiers du maraîchage !
Une expérience qui plaît aussi à David, ancien enseignant et assistant d’éducation au collège Louis-Armand : “Je rêve de pouvoir faire pousser mes propres plantes et d’ouvrir mon activité de naturopathe, explique l’élève. Au quotidien, on apprend beaucoup les uns des autres.”
Une plus grande diversité de légumes toute l’année
Un partenariat qui devrait donc porter ses fruits ! Grâce aux apprentis, en stage professionnalisant au CFPPA, les tunnels de production offriront aux plantes une protection contre les sols humides et saturés et les basses températures au printemps et à l'automne.
Les tunnels sont constitués d'une ossature métallique recouverte d'un film en plastique qui enrobe les parcelles et leur apporte chaleur et protection. Ils se distinguent des serres : les plantes sont cultivées directement dans le sol plutôt que dans des pots.
Objectif : une plus grande diversité de légumes plus longtemps dans l'année !
La production de semis de Soli-serre sera ainsi repiquée à plus grande échelle au potager bio du Plessis, ainsi qu’au Jardin des senteurs et saveurs, les trois se situant en quartier politique de la ville. Ces légumes seront notamment distribués aux habitants bénévoles des ateliers Ville nourricière.
Ce modèle économique est l'un des principaux objectifs du programme de l'ANRU "Quartiers fertiles" dont la ville est lauréate !