Une cérémonie conviviale était organisée mercredi 7 février pour la remise des attestations de réussite et du bilan du dispositif, où participaient l’ensemble des stagiaires et des partenaires (Maison des solidarités, France Travail, le Centre de formation et de professionnalisation, le Greta).
Ce jour-là, les participants et les acteurs du dispositif ont eu l’occasion de revenir sur les réussites de chaque personne accompagnée dans ce parcours d’apprentissage du français et de remise à niveau scolaire.
Elles vont maintenant poursuivre leur apprentissage, intégrer des formations ou commencer un premier emploi !
A l’occasion de la remise des diplômes aux participantes, rappelons que l’égalité passe aussi par l’inclusion des femmes dans la vie active, condition de leur indépendance financière.
Une cérémonie conviviale était ainsi organisée pour la remise des attestations de réussite et du bilan du dispositif 100 % AVEC.
Découvrez les témoignages de Tigui et Blandine, bénéficiaires du dispositif 100% AVEC !
Tigui, en reclassement, a décidé de continuer les cours de français
Tigui a intégré le dispositif en 2022, après un reclassement pour longue maladie. Avant cette reconversion, la mère de famille de 44 ans travaillait au service restauration scolaire.
"Lors de ce reclassement, j'ai fait un stage de trois semaines au Millénaire. J'ai été recrutée à l'accueil de l'ADEC, l'association des personnels de la mairie. Mais j'avais de grosses difficultés à l'écrit. Sur les conseils de mes responsables et de mes collègues, j'ai commencé les cours de français. Ils m'ont beaucoup aidée et j'ai énormément progressé."
Mère de six enfants, Tigui a su combiner vie de famille et cours du soir, les lundis et les mercredis. "Cela demande de bien s'organiser. Quand on veut, on peut !", sourit la savignienne.
"Et puis, il y a une forte solidarité entre nous malgré nos origines différentes. Le professeur de français, M. Larbi, était super avec nous."
Aujourd'hui, Tigui continue les cours de français, au CNFPT (Centre national de formation pour la fonction publique territoriale, ndlr).
"J'avais du mal à lire à voix haute. Maintenant, cela va beaucoup mieux. Je me suis beaucoup entraînée."
Blandine, d'origine togolaise, intègre le service des ressources humaines de la mairie de Savigny-le-Temple
"On a donné leur chance à ceux qui n'ont pas fréquenté l'école, en leur donnant accès à l'apprentissage de la langue française, à un métier. Je souhaite vraiment à celles qui n'ont pas eu cette chance de pouvoir en bénéficier et, à l'occasion de la Journée des femmes, de pouvoir réaliser leurs rêves. La femme est la mère de l'espoir!"
Après une carrière en restauration et comme femme de ménage, Blandine entame une reconversion professionnelle. "Après une opération, je n'avais pas possibilité de reprendre ces métiers. Je ne savais ni lire ni écrire. J'ai dû tout réapprendre : à écrire et à parler le français, l'informatique..."
Aujourd'hui, Blandine est ravie d'être une maman qui "a réussi". "Plusieurs personnes ont vu le potentiel en moi, elles avaient raison !"
Des ateliers pour découvrir des métiers et des parcours d'accompagnement
Lundi 4 mars, une demi-journée consacrée à l'emploi des femmes et organisée par la Maison de l’Emploi et de la Formation, le Centre de Formation et de professionnalisation et l'agglomération Grand Paris Sud se tient au Millénaire, de 14h à 17h. L'occasion de se renseigner sur les parcours possibles et de participer à des ateliers de découverte et d'information sur :
- les métiers de la fibre optique, de la restauration et de l'hygiène
- les formations ouvertes Centre de formation professionnelle (CFP) de Grand Paris Sud
- l'accès aux droits et à la santé
- des solutions pour faire garder ses enfants