La journée internationale du 20 novembre met en avant l’existence de la Convention Internationale des Droits de l'Enfant, adoptée par les Nations Unies en 1989, qui proclame que chaque enfant, quel que soit l'endroit du monde où il est né, a le droit d'être éduqué, soigné, protégé, mais aussi de s'amuser, d'apprendre et de s'exprimer.
Cette édition 2023 sera aussi l’occasion d’aborder la notion de consentement qui va de pair avec le droit de dire non et de disposer librement de son corps.
Des services mobilisés
Pendant tout le mois, des animations ouvertes à tous se tiendront dans les accueils périscolaires et de loisirs, dans les accueils jeunesse, dans les centres sociaux ou encore dans les crèches. Ces actions sont nombreuses et mobilisent l'ensemble des services enfance et jeunesse.
Ainsi, pendant journées d'accueils de loisirs et pendant les pauses méridiennes de chaque école, des temps forts sont organisés autour des Droits de l'enfant : projections, Journée en bleu et blanc, temps d'échanges et scénettes autour du consentement et du harcèlement, concours de dessin...
Côté centres sociaux, des temps de jeux et des animations sont prévus par les équipes. Au programme, un jeu de piste, une exposition, des ateliers créatifs, des débats et des échanges sur plusieurs thématiques, comme le droit à l'image des enfants ou encore un café des parents,samedi 18 novembre de 11h à 12h, sur le thème des Droits de l'enfant, où interviendront des défenseurs des droits. Cet événément, sur inscription, sera ouvert aux parents d'enfants porteurs de handicap.
La direction de la petite enfance a quant à elle prévu une journée "couleur bleue", le 20 novembre, des petits jeux et des lectures autour des émotions et du consentement, et une soirée festive à la crèche Rosa-Parks avec les familles des enfants accueillis dans les crèches de la ville.
Sans oublier le Droit à la culture, défendu par notre Micro-folie ! Elle accueillera des groupes pour un jeu de l'oie thématique.
Des temps forts pendant tout le mois
Les animations ouvertes au public s’articuleront autour de 3 temps forts :
- Du 6 au 25 novembre, à l’Espace Prévert : Exposition sur l’histoire de Janusz Korczak, fondateur des droits de l’enfant. Vernissage de l’exposition mercredi 8 novembre à 15h en présence de Patricia Haluska, présidente de l’association Janusz Korczak.
- Jeudi 16 novembre au centre social Lucie et Raymond Aubrac : soirée d’échanges sur le thème du consentement : « Comment en parler avec son enfant et son ado » ? Dès 19h30 et à destination des parents, ce moment d'échanges aura pour intervenants le Planning familial 77 et l'assistante de prévention santé de la ville.
A 18h30, des scénettes sur le thème du consentement seront proposées aux collégiens et des jeunes accueillis aux accueils jeunesse.
La Convention internationale des Droits de l'Enfant (CIDE)
La Convention comporte 54 articles, énonçant que chaque enfant a :
- le droit d’avoir un nom, une nationalité, une identité
- le droit d’être soigné, protégé des maladies, d’avoir une alimentation suffisante et équilibrée
- le droit d’aller à l’école
- le droit d’être protégé de la violence, de la maltraitance et de toute forme d’abus et d’exploitation
- le droit d’être protégé contre toutes les formes de discrimination
- le droit de ne pas faire la guerre, ni de la subir
- le droit d’avoir un refuge, d’être secouru, et d’avoir des conditions de vie décentes
- le droit de jouer et d’avoir des loisirs
- le droit à la liberté d’information, d’expression et de participation
- le droit d’avoir une famille, d’être entouré et aimé
La convention met en avant quatre principes fondamentaux concernant les enfants : la non-discrimination, l’intérêt supérieur de l’enfant, le droit de vivre, survivre et se développer ainsi que le respect des opinions de l’enfant.
Trois protocoles facultatifs ont été ajoutés au texte principal. Le premier vise à protéger les enfants contre le recrutement dans les conflits armés, le deuxième concerne la vente d’enfants (à des fins de travail forcé, adoption illégale, don d’organes…), la prostitution ainsi que la pornographie mettant en scène des enfants.
Le troisième définit la procédure internationale qui permet à tout enfant de déposer une plainte pour violation de ses droits, directement auprès du Comité des droits de l’enfant des Nations unies, lorsque tous les recours ont été épuisés au niveau national.