Municipalité

Un engagement au quotidien pour une ville propre

Comment maintenir une ville propre et un cadre de vie agréable ? Pour lutter contre les dépôts sauvages et l’augmentation des déchets, la ville prévoit un plan d’actions. Mais la propreté au quotidien est l’affaire de tous.

Modifié le 28/03/2024

Un partenariat du quotidien indispensable. Pour préserver l’environnement et la propreté de ses espaces publics, la ville met en place des moyens humains et matériels importants. Mais, malgré le travail des agents municipaux et des partenaires qui s’emploient quotidiennement à nettoyer la commune, les volumes de déchets augmentent de manière significative. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : 125 tonnes de déchets sur la voie publique (de type dépôts sauvages) ont été ramassées par la ville de janvier à mars 2023, contre 31 tonnes en 2022 sur la même période. En plus du coût de ce traitement, élevé, que cela demande à la ville, le cadre de vie souffre d’une image dégradée. En cause : plusieurs facteurs, comme la réduction du nombre de passages de collectes par l’agglomération, les changements de modalités et d’horaires d’ouverture des déchèteries du territoire, sans oublier certains comportements individuels problématiques qui contribuent à la détérioration des espaces publics. 

Collectes, encombrants, dépôts sauvages : qui fait quoi ?

Le service Propreté urbaine, composé d'une vingtaine d'agents municipaux, est mobilisé chaque jour pour entretenir les rues sur plus de 100 km de voirie et pour changer les 300 corbeilles réparties sur sur l'espace public. Il a récemment été renforcé par six personnes en insertion. La Brigade d’intervention rapide (BIR) municipale, ainsi que la Brigade verte, assermentée, sont également régulièrement appelées à intervenir, et plus particulièrement sur les incivilités commises un peu partout dans la ville. 

Journées citoyennes de ramassage des déchets, événements en partenariat avec les bailleurs, ateliers et collectes avec la Ressourcerie éphémère… Avec son travail auprès des bailleurs, le service cadre de vie s’assure quant à lui que l’environnement des locataires soit respecté, et lutte contre les dépôts sauvages en sensibilisant les habitants aux bonnes pratiques dans la gestion de leurs encombrants. 

Partenaire de taille de la ville, la communauté d’agglomération Grand Paris Sud est chargée de la collecte et du traitement des déchets ménagers sur l’ensemble du territoire. C’est elle qui perçoit la Taxe d’enlèvement des ordures ménagères (TEOM). En janvier, elle a fait évoluer le service de collecte afin de simplifier et d’encourager le tri, de réduire et de valoriser au maximum les déchets. Objectifs : répondre aux enjeux environnementaux tout en maîtrisant les coûts de collecte. Côté encombrants, le ramassage est désormais assuré sur rendez-vous pour l’ensemble des pavillons et des petits collectifs. Pour ce qui est des grands collectifs et des grands ensembles, le ramassage a lieu un mercredi sur deux : consultez votre calendrier de collecte ! Retrouvez ci-dessous l’ensemble des infos pratiques et les modalités de tri des déchets… Pour leur réduction et leur meilleure prise en charge, de nombreuses règles sont à respecter. 

Les modalités de la collecte des encombrants 2024

Pour le secteur 1, qui concerne les habitats collectifs : ramassage des encombrants 1 mercredi sur 2, les 13 et 27 mars, 10 et 24 avril, 8 et 22 mai, 5 et 19 juin, 3, 17 et 31 juillet, 14 et 28 août, 11 et 25 septembre, 9 et 23 octobre, 6 et 20 novembre, 4 et 18 décembre. Sortir les encombrants la veille le mardi à partir de 18h.

Pour le secteur 2, qui concerne les habitats individuels : la collecte est réalisée sur rendez-vous, auprès du service de collecte à la demande de l’agglomération Grand Paris Sud, en téléphonant au 0 800 800 408.

A savoir : les encombrants déposés en dehors des jours de collecte sont considérés être des dépôts sauvages.

Les sanctions encourues, par ceux qui déversent leurs encombrants dans la rue sans respecter les consignes de collecte, s'élèvent à 750€ pour un dépôt sauvage (contravention forfaitaire de 4e classe prévue par l’article 644-2 du code pénal) et à 1 500€ pour un dépôt sauvage au moyen d’un véhicule (contravention forfaitaire de 5e classe, prévue par l’article 644-2 du code pénal).

Savigny mobilisée contre les dépôts sauvages

Et pour gérer les dépôts sauvages, l’agglo mandate plusieurs entreprises, comme Cycleva, pour des passages hebdomadaires les mardis et vendredis - au lieu d’un seul passage, comme elle le faisait précédemment. Un redéploiement est devenu nécessaire et a été demandé par la commune pour lutter contre l’augmentation des déchets sur la voie publique. La ville choisit de se battre pour faire d’un environnement propre une réalité : elle a également souhaité une augmentation de la fréquence des ramassages et du nombre de rues à nettoyer. Un dialogue a aussi été entamé avec la déchèterie du Smitom-Lombric pour revoir les modalités d’ouverture pour les Savigniens. 

Un plan d’actions

Associer tout le monde : c’est, en substance, le mot d’ordre de cette nouvelle mobilisation voulue par la ville pour une ville plus propre. Une réflexion est actuellement menée pour mettre en place une convention multipartite entre l’ensemble des acteurs concernés : l’agglo, les services de la ville, les bailleurs, et bien sûr les habitants dont le civisme s’avère désormais indispensable. Quatre axes ont été choisis pour ce plan d’actions : sensibilisation, avec notamment une campagne de communication et des actions menées auprès des plus jeunes, collecte communale des dépôts sauvages conventionnée avec les bailleurs et les copropriétés, mise en place de bacs de compostage pour le traitement des déchets verts et déploiement d’une déchèterie mobile, et enfin développement du tri sélectif. La commune prévoit également la création d’une brigade spécialisée dans le cadre de vie. Objectif : maintenir un environnement accueillant et sécurisé !

« Pour que la collecte des déchets fonctionne bien, il est important de bien connaître les modalités de tri et de veiller à leur bon traitement. Idéalement, le meilleur déchet n’existe pas ! Il faut aussi que les citoyens sachent “qui fait quoi” et comment se répartissent les compétences entre les collectivités, les déchèteries, les ressourceries… À Savigny, c’est Grand Paris Sud qui intervient sur cette thématique majeure. » - Grégory Aubert, conseiller municipal, délégué à la propreté de la ville et à la gestion des déchets.

3 questions à Marie-Line Pichery, Maire de Savigny-le-Temple Conseillère departementale

Pourquoi la propreté du territoire pose problème aujourd’hui ?
Des comportements individuels continuent de dégrader la qualité de vie et l’espace urbain, comme le dépôt de déchets sur la voie publique. Par ailleurs, depuis le mois de janvier 2023, l’agglomération Grand Paris Sud a réduit le nombre de passages de collectes sur notre commune, ce qui rend le phénomène encore plus visible. Les déchèteries sont aussi devenues plus regardantes sur les objets déposés. Tout cela combiné accentue la difficulté de maintenir une ville propre au quotidien.

Il est important que les habitants, surtout les plus jeunes, comprennent que la réduction et le tri des déchets sont essentiels.

Quelles sont les mesures prises par la mairie pour remédier à la dégradation du cadre de vie ?
Après négociations avec l’agglomération, nous avons obtenu un second passage de collecte par mois. Nous proposons aussi une démarche en plusieurs axes, portée par le service cadre de vie, qui impliquera nos partenaires comme les habitants. Il est prévu la création d’une équipe spécialisée, composée d’agents municipaux, avec pour mission le bon traitement des déchets, et plusieurs actions de sensibilisation. Au mois de mai 2023, nous avons commencé en lançant une campagne de communication.

Pourquoi cette campagne de sensibilisation ?
Il est important que les habitants, surtout les plus jeunes, comprennent que la réduction et le tri des déchets sont essentiels. Dans l’idéal, il faut éviter qu’il ne soit produit. Il faut aussi rappeler que les espaces publics ne sont pas des poubelles, et que jeter des ordures nuit à l’environnement, au cadre de vie, mais aussi à la santé, nous l’avons bien vu lors de la pandémie de Covid-19.

Infographies déchets

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